La petite histoire des Way, Partie 1

Author:
Anne Leydet

larger_way.1.jpgNous savons que Way’s Mills a été fondé au 19 ième siècle par Daniel Way, qui est enterré dans le cimetière de Way’s Mills, sur le Chemin Jordan. Son fils, L.S. Way, fut son digne successeur et opéra pendant un demi-siècle le moulin de laine qui était situé au bord de la Rivière Niger à l’entrée du village.

Le livre commémorant le 50 ième anniversaire de Barnston-Ouest fait référence à Delia, la sœur de L.S. Way, épouse de Francis Clifford et dont les descendants sont encore parmi nous. Mais d’où Daniel venait-il et qu’est-il advenu de L.S. Way, pour lequel aucune pierre tombale n’a été trouvée sur le Chemin Jordan ? Quelle est leur histoire ? Quelle est notre histoire ? C’est encouragée par des membres de la famille Holmes, lors d’un merveilleux pique-nique qu’ils ont donné sur le terrain de Union Church l’été dernier, que j’ai décidé de joindre mes efforts à ceux qui déjà, avaient entrepris d’élucider ces mystères. Laissez-moi partager avec vous que ce que j’ai pu trouver jusqu’ici…

larger_way.2.jpgDaniel Way l’ancien (pas notre Daniel mais son grand-père), est né à Lyme, au Connecticut, en 1744. Lyme est une des municipalités issues de l’une des plus anciennes colonies américaines, celle de Saybrook, établie en 1635 sur la rive ouest de l’embouchure de la rivière Connecticut.

L’arrière-grand-père de Daniel l’ancien, George, est né en 1614 à Devon, en Angleterre et était l’un des colons de Saybrook, qui est nichée dans un territoire de quelques 50 kilomètres de littoral atlantique, de marais salants, de zones humides à l’intérieur des terres et de collines boisées.

Comme beaucoup d’autres colons, Daniel l’ancien a éventuellement quitté la côte atlantique qui avait accueilli les premiers colons américains, pour entreprendre un périple le long des berges de la Rivière Connecticut vers les régions encore vierges du Nord. Daniel l’ancien, son épouse Ruth et leurs huit enfants ont probablement, tout comme l’avaient fait d’autres colons avant eux, emprunté à pied les sentiers du voyage avec leurs possessions empilées sur une charrette tirée par des bœufs.

À suivre…