Une communauté et une rivière à saumon

George Merchants transportant des fournitures en amont de la rivière Cascapédia, vers 1900. (Photo - Collection du Musée de la rivière Cascapédia) Le village de Cascapédia, près du chemin de fer, années 1940. (Photo - Collection du Musée de la rivière Cascapédia) Byron Willet et Buddy Campbell devant le magasin général Campbell Brothers à Cascapédia, vers les années 1940. (Photo - Collection du Musée de la rivière Cascapédia)
À l'intérieur du magasin général Campbell, vers les années 1950. Ce magasin a fourni les gens du village des épiceries, des fournitures de pêche, de la laine, des jouets, et de tous leurs besoins quotidiens. (Photo - Collection du Musée de la rivière Cascapédia) Red Camp, vers 1900. Ce moyen de transport était la plus rapide dans la vallée de la Cascapédia. (Photo - Collection du Musée de la rivière Cascapédia) Église catholique, paroisse de Saint-Jules, 1912. (Photo - Collection du Musée de la rivière Cascapédia) Centreville du village de Cascapédia, années 1940. (Photo - Collection du Musée de la rivière Cascapédia) Pendant la saison de pêche, madame Young de Cascapédia travaillait dans les camps de pêche privés pour supporter sa famille. (Photo - Collection du Musée de la rivière Cascapédia) La gare de Cascapédia, vers les années 1940. (Photo - Collection du Musée de la rivière Cascapédia)
Faire les foins, années 1950. (Photo - Collection du Musée de la rivière Cascapédia) Le battage, vers 1900, une tâche laborieuse accomplie des fois avec l'aide des voisins. (Photo - Collection du Musée de la rivière Cascapédia) Les draveurs pendant une pause, vers 1900. (Photo - Collection du Musée de la rivière Cascapédia)
Moulin à scie, début de la 20e siècle. (Photo - Collection du Musée de la rivière Cascapédia) Comme plusieurs gens du village, monsieur Hut Best (vu ici sur la rivière) a gagné sa vie comme guide de pêche en été et comme agriculteur, bûcheron et draveur la reste de l'année. (Photo - Collection du Musée de la rivière Cascapédia)

La rivière Cascapedia naît de deux courants qui déferlent à toute allure dans les montagnes Chic Chocs. La rivière née de ces deux branches coule au dessus une série de chutes, à travers de minces passages rocheux et continue jusqu'à la vallée de Cascapedia-St-Jules. Elle s'étend sur une distance de 139 kilomètre, ou 87 miles, avant de se déverser dans la Baie-des-Chaleurs.

Le géologue William Logan est venu dans la péninsule Gaspésienne en 1843 et mena les premières recherches scientifiques sur la Grande-Cascapedia. L'information collectée fait partie de la première enquête de nature géologique menée au Canada. Les trouvailles des ses explorations furent racontées et mots de l'abondance de saumon s'étendirent à travers la communauté de pêcheurs.

Les habitants des rives de la rivière durant la deuxième moitié du 19ième siècle incluent les amérindiens de la tribu Micmac, ainsi que les nouveaux arrivants de descendance Irlandaise, Écossaise, Anglaise et Acadienne. Ces nouveaux arrivants dépendaient des amérindiens pour acquérir les talents nécessaires à la survie dans un environnement aussi hostile que celui-ci. Vers la fin du 19ième siècle, plusieurs nouveaux arrivés avaient trouvés refuge près de l’embouchure de la rivière à New-Richmond. Au fil du temps, ils migrèrent plus haut le long de la rivière et s'installèrent dans ce qui est maintenant Cascapedia-St-Jules.

Au début, la vie dans le village était basée sur l'agriculture, la chasse, la pêche et le piégeage. Au fil des années, la drave devint une activité d'ampleur pour ce nouveau village. La rivière Cascapedia elle-même devint de plus en plus populaire comme destination pour la pêche au saumon et les gens locaux devinrent des experts pêcheurs en leurs propres droits. Ils furent bien prêts à travailler en tant que guides pour les pêcheurs sportifs qui venaient à la rivière en recherche de saumon atlantique.

larger_mrs_jimmy_young.jpgÉcoles, églises, magasins généraux et un hôtel furent bâtis pour accommoder les besoins grandissant de la population.

Après seulement quelques années, la rivière était devenue une des destinations privilégiée pour les pêcheurs. Ces pêcheurs ne venaient pas seulement pour la quantité astronomique de saumons, mais aussi pour partager l’accueil chaleureux et hospitalier des gens de la région. Les pêcheurs sportifs propriétaires de camps le long de la rivière louaient les talents et l’expertise des locaux pour offrir une expérience joyeuse aux invités.

La rivière donnait l'opportunité à la population locale de rester dans les environs et d’élever leurs familles. Aujourd'hui, la tradition continue et environ 130 personnes travaillent encore sur la rivière dans des emplois reliés à la pêche au saumon sur la Grande-Cascapedia.

Author:
Mary Robertson