Le Centre patrimonial de la Maison Fairbairn : témoin de l’histoire de la Vallée-de-la-Gatineau et ses collines avoisinantes

Voici le Centre patrimonial de la Maison Fairbairn  en 2010, à la suite de rénovations     extérieures majeures. Il servit de résidence pour quatre familles de cultivateurs avant que l'on menaça sa démolition pour faire place à un nouveau tronçon de route et de nouvelles habitations. Il fut sauvé par des gens qui croyaient que son héritage patrimonial revêtait une grande importance. Grâce à un soutien concret des chefs de file de la communauté, et la Municipalité de La Pêche, la maison est Le bâtisseur. William, Fairbairn, Écossais de naissance, émigrait au canada avec son épouse et son fils en 1817. Oeuvrant en tant que maçon à Bytown (Ottawa), il remonta les routes riveraines, empruntées habituellement par les chasseurs et les commerçants de fourrures pour, finalement, devenir un des premiers colons dans la Vallée-de-la-Gatineau. Il construisit une maison en bois rond sur la rive de la rivière Gatineau, dans le canton de Wakefield. À la fois cultivateur, ébéniste et monteur de Un déménagement historique. Un vif intérêt et un effort communautaire de taille forment la base de la sauvegarde de nos avoirs historiques. Suite aux efforts déployés d'historiens locaux en 1991 pour sauvegarder la Maison Fairbairn, un entrepreneur local assuma les coûts de déplacement de cette maison sur sa propriété. Cette photo illustre la maison en train d'être déménagée de la ferme où elle était sise, depuis les 130 années précédentes.
(Photo - GVHS No. 009/01260) Le parc Hendrick. Ce parc, mesurant sept acres qui entoure la Maison Fairbairn, offre une zone naturelle où pourraient se dérouler divers événements patrimoniaux et assume déjà un rôle important comme lieu de départ pour des tournées historiques du voisinage. Une randonnée historique en canot, organisée par les Amis de la Gatineau, partait de la maison cet été pour aller explorer des points de repère historiques le long de la rivière, jusqu'au village de Chelsea, à quelques minutes de la C La Maison Fairbairn et les jeunes. Les jeunes revêtent un grand intérêt pour le Centre patrimonial. En effet, des étudiants du secondaire qui participaient à un camp d'été de montage en film écrivirent un script pour un court métrage mettant en vedette l'histoire de la Maison Fairbairn. Un groupe théâtral local agissait comme conseiller et la firme Rooney Productions fournit l'équipement nécessaire. Ce fils fut présenté, par la suite, au festival de film local. Voici les acteurs en trai Dévideuse d'écheveaux du 19e siècle. Des intéressés de l'histoire locale ont généreusement contribué des artefacts à la Maison Fairbairn. Cette dévideuse d'écheveaux provient d'une collection familiale et démontre la façon dons nos ancêtres façonnaient leurs besoins vestimentaires. Après le filage de la laine de mouton, pour en faire un fil en bi-pli, il fallait ensuite de les envider en écheveaux pour être lavés ou teints. Ceci était accompli à l'aide d'un remontoir qui ass 7.	Phonographe. Ce Victrola à manivelle était mis en vente, dès 1925, par la firme Victor Talking Machine Company of Canada. Il affiche le logo 'His Master's Voice' sous le couvercle principal. Le distributeur local de ce modèle était la firme John Raper Piano Co. d'Ottawa. Durant ces années-là, les Victrolas se vendaient à une prix s'échelonnant entre 110,00$ et 250,00$. Cet artefact fut présenté par un supporter hors-province de la Maison Fairbairn et un des descendants des pionniers 8.	Archives et recherches. La Maison Fairbairn a hérité d'une vaste sélection de photos et de registres historiques pour son centre de recherches. Un exemple frappant est cette ancienne photo datant des années 1800. Elle nous parvient de la part d'un des descendants de William Fairbairn.
(Photo - Janis Ulstein) Édifices historiques. Au cours des premières années de colonisation, le bois d'œuvre était la clé à la survivance. Il fournissait la plupart des emplois ainsi qu'un revenu pour permettre l'achat des nécessités familiales et agricoles. Un segment d'importance comportait les scieries locales qui façonnaient les billots en planches. L'un des plus importants dans la région au cours des dernières années du 19e siècle était celui que vous apercevez sur la photo, situé près du village de La drave sur la rivière. Les estacades étaient présence courante sur la rivière Gatineau et ceci jusqu'en 1991. Les billots étaient coupés à partir des forêts en montagne dans les communautés qui longeaient la rivière et flottés jusqu'aux estacades de triage où ils étaient repérés selon l'estampe des compagnies propriétaires. Les draves ardues et les embâcles dangereux menés par des draveurs d'expérience formaient une part coloriée de la vie gatinoise et furent le thème de plusi Les chevaux. Chaque année, l'Association chevaline de la Vallée-de-la-Gatineau tient toujours sa foire automnale près du village de Wakefield. Le cheval fut omniprésent dans la vie de tous les jours dans la région. Selon les contes et histoires, légués d'une génération à l'autre, nous pouvons nous rendre compte que ces bêtes étaient importantes pour la survie des fermes. Les hommes, appuyés par ces animaux, travaillaient en équipe dans les camps forestiers durant l'hiver pour le transp Bovins laitiers. Le secteur de l'élevage bovin continue toujours d'être le soutien principal de l'agriculture dans les collines de la Gatineau. Au cours de l'époque pionnière, les opérations agricoles mixtes dans la plupart des districts de la Vallée-de-la-Gatineau comprenaient de petits troupeaux de vaches laitières. Cette scène, datée de 1951, à la ferme Shouldice, fait maintenant partie de la région de ski Vorlage à Wakefield. Les vaches productrices du lait, de la crème et du beurre Culture céréalière. Les collines de la Gatineau possèdent une abondance de panoramas. Ce champs, avec sa récolte d'avoine, près du village de Rupert, en 1928, font foi de l'aptitude et la précision du travail agricole local. Les champs agricoles deviennent alors des œuvres d'art dans les collines de la vallée centrale de la région. Lorsque la batteuse communautaire fut utilisée pendant une o deux journées, le grain était ensaché et apporté au moulin local, à Wakefield, pour être moulu Traversée sous-fluviale. La rivière a toujours été l'artère principale des collines de la Gatineau. Ce rapide cours d'eau a toujours été un bienfait tant pour les chasseurs autochtones que pour les commerçants de fourrures et les compagnies forestières. Toutefois, elle avait constitué un obstacle de taille pour les agriculteurs et des résidants, retardant le progrès pendant des décennies. Il n'existait aucun pont dans la région centrale et toutes les traversées devaient s'accomplir pa

Depuis ses débuts historiques, les familles nomadiques algonquines voyageaient en canot le long de la rivière Gatineau et, dès le 17e siècle, les traiteurs de fourrures débutèrent en affaires avec les chasseurs autochtones. Des colonies de peuplement permanentes vinrent s’installer avec l’avènement de la drave au début des années 1800, apportant ainsi emploi et développement. Des familles immigrantes aménagèrent pour tirer avantage des concessions de terre offertes par le gouvernement. Les Canadiens-Français avaient besoin de terres et migrèrent vers la Vallée-de-la-Gatineau, accompagnés par des pionniers Irlandais et Écossais à la recherche d’habitations. L’accroissement de la population, résulta dans la création d’une voie ferrée, permettant ainsi la création de nouvelles industries et de communautés. Il appert que les contes et les chansons qui connurent une grande popularité durant ces années-là et la vie quotidienne de ces premiers colons se doivent d’être contés et chantées aujourd’hui.

Sise sur la rive orientale de la rivière Gatineau, à Wakefield, dans la Municipalité de La Pêche, le nouveau Centre patrimonial de la Maison Fairbairn est idéal comme lieu de réunion où ces histoires peuvent prendre vie. La bâtisse, vieille de 150 ans qui abrite le Centre, fut construite par William Fairbairn, qui fut également le constructeur du premier moulin de Wakefield en 1838.

L’historique de la maison en est une de transformation. Déménagée à deux reprises – la première fois pour faire place à un rallongement de l’autoroute et, la deuxième fois, pour éviter d’être démolie – la maison est maintenant sise dans le parc municipal Hendrick de sept acres à la sortie est du Pont couvert de Wakefield. Elle est actuellement à être restaurée; l’extérieur étant complété durant l’été de 2010 et la rénovation intérieure planifiée pour 2011. Son ouverture officielle est prévue pour l’été de 2012.

larger_3.jpgLe Centre fut conçu pour devenir le point focal bilingue pour la préservation et le partage de l’histoire unique de la région. Des étalages permanents, temporaires et partagés, ainsi qu’une cuisine d’antan et un jardin patrimonial feront partie des plans. Un centre de recherche avec archives constituera un autre point de vue sur le passé. Le parc lui-même deviendra un lieu propice où revivra l’histoire de cette région par le truchement d’ateliers, de démonstrations, un pavillon de musique et un théâtre rustique, comme point focal pour des événements communautaires.

La Maison devint la propriété de la Municipalité de La Pêche en 2005 et, grâce à l’appui de la Société historique de la Vallée-de-la-Gatineau, fut déménagée dans son emplacement actuel. La Coopérative de solidarité de la Maison Fairbairn fut formée en tant que structure légale du Centre; tel qu’établi par la Municipalité. Ceci permettra aux résidants et aux spécialistes à devenir des membres temporaires du Conseil de direction pour fournir au projet des conseils spécifiques et des services connexes. La restauration extérieure qui fera renaître la splendeur victorienne d’antan fut complétée dès l’automne de 2010, grâce à des dons de particuliers et une aide financière de la Municipalité de La Pêche, le CLD des Collines-de-l’Outaouais et la Caisse populaire Desjardins de Masham-Luskville.

Le parc Hendrick constitue également un lien avec le Sentier Trans-canadien; le Centre étant sensé devenir le point de départ pour des tournées historiques de la région.

Author:
Anita Rutledge