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Memphré, Monstre du lac Memphrémagog
Le lac Memphrémagog est situé en partie au Canada et en partie aux États-Unis. Les Européens ne résident autour du lac que seulement depuis deux siècles. Avant leur arrivée, la région était habitée par les Abénaquis, peuple autochtone qui a donné son nom au lac. Memphrémagog se traduit à peu près par "magnifiques eaux".
Légende de la course au pin solitaire
Le feu du Conseil projetait des ombres étranges sur les arbres et les flots reflétaient ses éclats. Le chef de la tribu Abénaquis, grand et autoritaire, aux yeux étincelants mais de physionomie calme et immuable, se tenait debout au milieu du cercle de feu. S'adressant aux hommes de sa tribu, le chef parla ainsi : "Les dés sont jetés.
Raids "Fenians"
Dans les années 1860, plusieurs Irlandais habitant aux États-Unis veulent que l'Angleterre accorde l'indépendance à l'Irlande. L'Irlande était soumise à l'autorité anglaise et la plupart de ses citoyens vivaient dans une extrême pauvreté.
"Rangers" du Major Rogers (1759)
Aucun récit sur les Cantons-de-l'Est ne serait complet sans la mention des "Rangers" de Rogers et de ce qui est devenu un des plus abominables épisodes de l'histoire des Cantons.
Les Rébellions, deuxième partie : les Hunters' Lodges et la réaction loyale
(Suite de : Les Rébellions, première partie : contexte politique) Après le premier éclatement des insurrections, plusieurs des leaders du parti Patriote furent arrêtés, d'autres, comme Papineau, s'enfuirent aux États-Unis. Le nouveau gouverneur, Lord Durham, accorda une amnistie, mais la situation ne fut pas enrayée pour autant. Et Durham ne reçut pas non plus l'appui du gouvernement britannique.
Frontière Canada-États-Unis
La frontière séparant les Cantons-de-l'Est et les États-Unis fut établie par l'Acte de Québec en 1774 alors que le Canada et son voisin étaient encore des colonies de la Grande-Bretagne. La frontière fut fixée à 45 degrés de latitude nord.
Contrebande et douanes
La contrebande existe dans les Cantons-de-l'Est depuis très longtemps. Au début, il n'y avait aucun poste de douanes. Les gens pouvaient acheter tout ce qu'ils voulaient aux États-Unis et le ramener de ce côté-ci de la frontière. On ne posait pas de questions! En 1821, le gouvernement établit un poste de frontière à Stanstead.
Une contrée sans loi?
Au début du 19e siècle, il n'existait ni policier ni cour ni prison dans les Cantons-de-l'Est. La région représentait une lointaine frontière, loin des villes du Bas-Canada. En principe, la loi était appliquée par des magistrats à temps partiel, qui demeuraient dans des hameaux dispersés. Lors d'urgences, les magistrats étaient assistés par la milice locale.
Raid à St. Albans
Le raid de St. Albans du 19 octobre 1864 fut l'un des plus célèbres épisodes de la vie frontalière.
Centenaire de la première messe à Sherbrooke, 1916
Commémorant la première messe célébrée à Sherbrooke, 100 ans auparavant, cette carte postale composite présente les portraits de l’évêque Antoine Racine, l’évêque auxiliaire H. O. Chalifoux, l’évêque Paul Larocque, et le très reverend A-E. Dufresne, avec vues de la ville et le premier autel ayant servi au culte à Sherbrooke.
Antoine Racine (1822-1893) : premier évêque du diocèse catholique de Sherbrooke
Monseigneur Antoine Racine, premier évêque du diocèse catholique de Sherbrooke, est né à Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette, près de Québec, en 1822. Il fait ses classes auprès d'un oncle, prêtre dans une paroisse avoisinante. En 1834, il entre au Petit Séminaire de Québec pour poursuivre au Grand Séminaire de Québec où il étudie la théologie en vue de devenir prêtre.
Arthur Osmore Norton (1845-1919)
Né en 1845 sur la ferme familiale à Kingscroft dans le canton de Barnston, Arthur Osmore Norton étudia tout près, à l'Académie Barnston. Dès l'âge de 16 ans, M. Norton travaillait comme commis dans un magasin général local. En 1870, il épousa Helen Richardson de Coaticook. Le couple eut deux enfants. Vers 1875, M.
Ardoise d'hier et aujourd'hui
De 1860 jusqu'au début du 20e siècle, la vallée de la Saint-François représentait le principal centre d'extraction et de production d'ardoise au Canada. À l'époque, on trouvait une dizaine d'ardoisières aux alentours de Richmond, Melbourne, Kingsbury et Danville.
Poudre noire à Windsor
Trois composantes entrent dans la fabrication de cette substance explosive qu'est la poudre noire : le salpêtre (nitrate de potassium), le soufre et le charbon de bois (carbone). À son apogée, la poudre noire servait à deux principales fins : comme charge d'explosifs pour l'exploitation minière et comme poudre à fusil pour la chasse.
Mine Jeffrey, Asbestos
Depuis les années 1870, les habitants de la région à quelque vingt kilomètres au nord-est de Richmond avaient vu une matière étrange qui se présentait en veines dans les roches sur une colline appelée "Webb's Ledge".
Hydroélectricité
À ses débuts, la production hydroélectrique se retrouvait dans les mains de diverses compagnies locales de modeste envergure. Suite à la Première Guerre mondiale, la plupart de ces installations se verront contrôlées par deux grandes compagnies, la Southern Canada Power ainsi que la Shawinigan Water and Power, qui étendent leur réseau partout dans la région.
Ruée vers le cuivre
Au début des années 1850, les Cantons-de-l'Est furent au centre d'une massive ruée vers le cuivre. L'une des premières mines de cuivre de la région s'ouvrit dans le canton de Leeds.
Tanneries
Dans les premières années de la colonisation, les fermiers devaient fabriquer eux-mêmes chaussures, harnais et autres objets indispensables en cuir. Lorsqu'une vache mourait, le fermier et son épouse grattaient, corroyaient et étiraient la peau. Par la suite, la peau pouvait servir à fabriquer toutes sortes d'objets dont des pièces pour repriser des vêtements ou des gonds pour les portes. Lorsque les tanneries firent leur apparition dans les villages, la désagréable tâche de traite des peaux de vaches ne fut pas de celles que beaucoup regrettèrent.
Moulins à laine
Le mouton était l'un des animaux essentiels aux premiers colons, car sa toison pouvait servir à produire de la laine. À chaque printemps, on tondait les moutons dans les fermes. On lavait la laine pour la débarrasser de sa graisse naturelle et des saletés; on la peignait et finalement la cardait. Le cardage servait à démêler les fibres.